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- Communistes dans les camps
Neuengammer Lagerklied Chant du camp de Neuengamme
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PRES DE HAMBOURG, DANS LA LANDE Dicht bei Hamburg liegt ein Lager Mélodie : Fern bei Sedan |
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1. Près de Hambourg, dans la lande, Un camp fait de barbelés :: Retenant trois fois mille hommes, « Concentrationnaires » appelés. ::
2. :: Le drapeau est notre bêche, « La patrie ! » le cri du jour. :: Pas de larme, tête haute, Concentrationnaire, libre un jour ! ::
3. Mots de joie qui nous forgent ! Forte est notre volonté. :: Car les ans, les jours qui passent, Nous ont durcis comme de l’acier. ::
4. Au matin, travail, tous passent, Vers le « Klinker » ou bien « l’Elb. » :: Vase, boue, la faim, la crasse, Mais notre chant demeure pareil. ::
5. Entends ! la patrie t’appelle, Quand on crie ton nom à l’appel ! :: Liberté, tu lui révèles : Tes fils rentrent au bercail ! ::
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1. Dicht bei Hamburg liegt ein Lager :: Dreimal tausend deutsche Männer, Konzentrationäre sie genannt. ::
2. Unser Banner ist der Spaten, „Treue Heimat“ Feldgeschrei. :: Keine Träne, stets den Kopf hoch, Konzentrtionär, auch du wirst frei. ::
3. Worte froh hat uns geschmiedet, Zäher Wille ist erwacht. :: Denn die Jahre, die vergangen, Haben hart und eisern uns gemacht. ::
4. Früh am Morgen geht’s zur Arbeit, Ob nach Klinker oder Elb; :: Dreck, Morast und Schlamm und Kohldampf, Doch das Lied bleibt Tag für Tg dasselb’ ::
5. Hörtihr nicht den Ruf der Heimat Beim Appel die Namen schrein? :: Leuchtend kommt auch euch die Freiheit, Mütter, eure Söhne kehren heim. ::
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Texte Dicht bei Hamburg liegt ein Lager Auteur inconnu dans « Lieder aus den faschistichen Konzentrationslagern » documentation communiste de DDR - RDA Inge Lammel, 1962 VEB Friedrich Hofmeister Leipzig n° 32, page 112 fr. : Yves Kéler 4.1.15 Bischwiller
Mélodie Fern bei Sedan auf den Höhen Soldatenlied 1870-71 anonyme
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Le texte
Ce chant, qui décrit la situation du KZ de Neuengamme près de Hambourg, est né en 1943/44, lorsque la quarantaine y fut imposée, suite à une épidémie de typhus. Le chant devait sur ordre du commandant être chanté par tous les prisonniers et devint bien entendu bientôt populaire. Il résonnait pendant la marche vers le travail, et au départ du camp, en novembre 1944, de prisonniers incorporés de force dans la formation SS « Dirlewanger. » Les 2 noms cités dans le texte, « Klinker –brique vernissée » et « Elb’ – Elbe », le fleuve qui passe là, étaient des kommandos de travail. Le kommando de travail « Elbe » et une briqueterie construite par les prisonniers. Le 5e verset fait allusion à l’appel du matin, quand les noms des camarades qui devaient être libérés étaient criés. (cité de l’op. cit. , page 113)
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